Monday, March 1, 2010

Les Contes

Ces contes reflet un comparaison interessant entre les Acadiens et les Canadiens/Les Francais. L'auteur commence le conte d'abord en parlant d'un pommier, et les différents niveaux du plus grand au plus petit qui viennent du pommier.

“…dans le pommier il y a la pomme, et dans la pomme, le Coeur; et dans le Coeur, le ver; et dans le ver, tous nos ancetres que le ver a mangés…” (9)

Le mot "dans" implique qu'elle parle de ses ancêtres et d'où elle est venue, et encore quelques phrases plus tard, elle parle de «l'horizon» et où elle va. Ceci, le passé, le présent et l'avenir du Acadiens, est présenté dans ces contes.

Elle mentionne “le Jardin de France” et les chateaux de la vallée de la Loire qui “n’ont pas fait tellement pour l’Acadie. Non, notre peuple est sorti de ces maisons de terre brune aux troits d’ardoise.” (10)

Et puis plus tard

“Mais l’Acadie de mon enfance n’avait ni terre ni nationalité, ni statut juridique, ni droits civiques, ni rien. Ce pays n’etait meme pas un endroit, mais un envers; il n’existait pas dans l’espace, seulement dans le temps. Donnez ça en heritage à une petite fille au nez retroussé et aux yeux à pic, et dites lui de s’en faire une identité!” (121)

L'auteur reconnaît que l'Acadien est différent d'un Québécois ou un Canadien, et ce n'est pas une distinction fondée sur une région ou un pays. Elle a parlé de la façon dont c'est la mer et de leur culture par la mer, pas les frontières terrestres ou la terre soi-meme, qui les rendent une culture unie. France n'a eu qu'un très faible influence sur cette culture, comme l'ont fait les Anglais. Leur français est différent et ils sont critiqués pour cela comme les Canadiens dans Maria Chapdelaine ont été critiquées pour leur français, car c'est quelque chose de très différent de "La France française"

Il ya aussi la tante Evangeline. Elle est comparée à l'Évangéline de Longfellow dans son poème, mais les deux femmes ne partagent pas plus qu'un nom. “Si le poète américain avait voulu faire l’histoire vraie de mon pays, s’il avait voulu montrer la femme acadienne type, il lui aurait donné onze garçons.” (73) Je me demande si elle critique le fait que Longfellow est un "poète américain" qui n'aurait pas dû écrire sur les Acadiens parce qu'il ne savait pas assez sur eux.

3 comments:

  1. bonne analyse de la metaphore de la pomme: "Le mot "dans" implique qu'elle parle de ses ancêtres et d'où elle est venue, et encore quelques phrases plus tard, elle parle de «l'horizon» et où elle va. Ceci, le passé, le présent et l'avenir du Acadiens, est présenté dans ces contes" - interessant cette perspective passe / avenir que vous remarquez. Et oui, peut-etre d'une certaine facon c'est une critique de Longfellow, qui ne doit pas ecrire sur un peuple dont il ne fait pas partie, mais aussi c'est certainement une critique de la resignation et la passivite de ce personnage de Longfellow, par rapport a la force et la courage de celui de Maillet (qui represente une "vraie" Acadienne et non pas mythique)

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  2. J'aime vos remarques au sujet du fond du mot "dans." De plus je suis d'accord avec vos commentaires de comment la mer est une partie de leur société. Vous avez raison qu'un Acadien est un etre completement unique, qui est tres different d'un francais. Alors, les Acadiens sont separés des francais de la France. C'est tant pis qu'ils soient pitiés pour leur francais différent, qui est quand meme un francais assez réel que le francais de la France. Je ne sais pas oui ou non elle critique le fait que Longfellow n'est pas acadien et donce ne sait pas assez sur eux, mais je ne crois pas que oui. Je crois qu'elle corrige son travail mais elle reconnait ses oeuvres comme mythologique, fantastique si non vrais a la réalité.

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  3. J'aime aussi vos idees du mot "dans" parce qu'il indique la nature tres personnel est proche de l'identite acadienne pour l'auteur. Mais la partie que m'interresse le plus est vos idees au fin de votre blog quand tu questions la capacite de Longfellow de creer une image fidele des Acadiens parce qu'il est americain. Ca me rapelle des questions de "l'autre" est les representations des gens etranges ou differents. C'est une idee qui m'interesse beaucoup-est-ce qu'il est possible pour un etrangere de voir ou de representer dans un facon objective? Je crois qu'il soit impossible pour un etranger de voir une autre societe ou une vie different sans les impressions et les pensees de son propre societe et sa propre vie. Donc, je pense qu'il est impossible pour Longfellow d'ecrire une description vraie de la vie Acadienne comme poete americaine. Il a toutes ses idees des Acadiens et le paradigme de sa vie, sa vue de la vie acadienne est colore par cet paradigme.

    Mais au contraire, on peut demander si comme Acadienne, l'auteur peut exprimer la "vraie" Acadie? Elle fait partie dans la vie et dans l'identite acadienne, donc est-ce que c'est possible pour elle de voir la vie Acadienne dans un facon objective? Comme Longfellow sa vue est colore par le paradigme de sa vie.

    Nous avons parle dans la classe que les contes des Acadiens sont les representations la plus vraie pour les Acadiens au lieu de l'histoire directe. Qui a ecrit cette histoire? C'est une question de considerer...

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